Le deuil, le mot lui-même est empreint d’une grande tristesse, d’une immense désolation, difficile parfois à prononcer comme si, en le disant, on craint de déclencher d’autres douleurs, d’autres souffrances. Et pourtant, il faut réussir à le surmonter pour que la vie puisse continuer.
Nul doute, le deuil est un moment extrêmement pénible, difficile à franchir, mais, il vous faut faire preuve de patience à l’égard de vous-même et aussi des autres. Vos proches pourront ne pas comprendre toujours ce que vous éprouvez. Mais malgré tout, la tristesse est une attitude tout à fait normale, voire essentielle à votre reconstruction.
Vous venez de perdre un ami, un parent, un cousin, quelqu’un de très cher. Comment surmonter cette rude épreuve ?
Quelques-uns affirment qu’il est difficile de s’en remettre, peut-être jamais, mais serait-il au moins possible de vivre avec cette souffrance ?
Voilà 4 conseils pour vous aider à apprivoiser la douleur, vivre ce deuil et poursuivre la route de votre existence.
Accepter le deuil
Avant de penser à dépasser la tristesse du deuil, il faut commencer par l’accepter. Ceci est primordial. En effet, faire l’effort d’accueillir et d’écouter sa peine vous aidera à la surmonter.
Il est vrai que la société contemporaine voue une importance capitale à ceux qui sont performants, à ceux qui savent se maîtriser, se contrôler et dévalorise la vulnérabilité et ne favorise nullement l’expression des émotions. Conséquence, plusieurs personnes endeuillées se débattent toutes seules et essaient de paraître fortes et mènent leur combat avec acharnement pour oublier le chagrin. Elles font tout pour ne pas se laisser démoraliser et tentent de se reconstruire, d’aller mieux coûte que coûte. Or, pour vaincre la douleur, il est essentiel de ressentir entièrement ses émotions et d’en parler. Cela soulage, car vous serez déchargé d’un lourd fardeau.
Donner rendez-vous à votre peine
Cela signifie que vous devez rester vivant. En d’autres termes, vous devez essayer de rester dans la vie, de garantir le côté matériel, de vous consacrer à vos devoirs familiaux et professionnels. Mais, et cela ne manque pas d’importance aussi, vous devez réapprendre à écouter et regarder la vie autour de vous, à savourer les petites choses, tel le spectacle des oiseaux qui virevoltent dans le ciel, les rires d’enfants dans les jardins, le ressac des vagues. Et, aussitôt que le besoin s’en fait ressentir, cherchez un petit coin et laissez-vous aller un moment pour pleurer à chaudes larmes et vous décharger de cette tristesse qui vous étouffe. N’hésitez pas, au moment de ces petites rencontres avec vous-même, à parler à celui ou celle qui a disparu, à exprimer votre tristesse, votre peine et affliction, votre colère et vos regrets également.
Venir en aide à vos proches
Même si votre chagrin est grand, il est essentiel de vous rappeler que vous n’êtes jamais l’unique personne à souffrir de la disparition d’un être cher, et que vos proches ont aussi besoin que vous soyez à leurs côtés, que vous les souteniez. Cela est extrêmement bénéfique. En effet, quand vous venez en aide aux membres de votre famille, que vous les réconfortez, vous vous sentirez certainement mieux et eux aussi. En vivant votre deuil pleinement avec les autres, en partageant votre chagrin, vous ne serez plus seul et peu à peu vous arriverez à retrouver vos repères et à vivre avec votre deuil.