Le Coronavirus est le mot qui est actuellement sur toutes les lèvres, le mot qui effraie, déclenchant parfois une psychose collective.
En Belgique, comme partout dans le monde, le Covid-19 pèse sur toutes les activités. Et pour empêcher la propagation de ce virus, des mesures exceptionnelles ont été décidées. Des arrêtés ministériels avaient interdit tous les rassemblements sauf pour les cérémonies telles que les mariages civils et les obsèques. Les cérémonies funèbres peuvent donc avoir lieu, mais doivent obéir à des règles draconiennes.
Les centres funéraires devraient donc se préparer à ce nouvel ordre qui régit leur travail.
Ainsi, pour faire face à cette endémie, les employés du funérarium ne doivent pas contacter directement les familles qui ont approché récemment un défunt infecté par le Covid-19. Les familles devront donc dépêcher un ami avec qui elles ne sont pas entrées en contact depuis ces derniers temps, afin de pouvoir organiser les funérailles en concertation avec les pompes funèbres.
Pour le transport des personnes décédées, il doit être effectué par des agences de pompes funèbres agrées et en direction de leurs chambres funéraires. Il est formellement interdit de garder un défunt à domicile.
Interdites en fin de semaine, les visites à la chambre funéraire sont réduites à deux périodes de recueillement se déployant sur une heure trente, mais tout se fait sur rendez-vous.
Dans les funérariums, le nombre de personnes présentes simultanément pour le recueillement est également restreint. Généralement, cela ne devrait dépasser en aucun cas les cinq personnes et le protocole de la distanciation sociale doit être scrupuleusement respecté.
Les deux moments de recueillement sont décidés en commun accord entre l’agence des pompes funèbres et la famille.
Les agences de pompes funèbres sont appelées aussi à adopter des dispositions particulières et régulières pour désinfecter les espaces, pour le bien des visiteurs mais aussi pour le bien de son personnel.
Le déroulement des obsèques pendant la crise du Covid-19
Jusqu’au 30 juin 2020, seulement cent personnes étaient autorisées à prendre part aux obsèques d’un défunt, soit, à partir de la sortie de la chambre funéraire jusqu’à l’enterrement ou l’incinération. Depuis le premier juillet, ce nombre fut amené à deux cents personnes.
Toutefois, ces nombres mentionnés ci-dessus sont des maxima qui ne sont soumis à aucune restriction. Bien entendu, le protocole de distanciation sociale reste en vigueur.
Dans les églises où il s’avère impossible que plusieurs personnes puissent suivre la messe de requiem tout en observant les règles de la distanciation sociale, il est recommandé de veiller à ce que les personnes présentes y assistent en alternance.
D’un autre côté, l’entreprise de pompes funèbres doit prendre en considération les désirs de la famille ou des ayants droit du disparu en ce qui concerne l’organisation d’une cérémonie religieuse ou non religieuse. L’entreprise doit tout mettre en œuvre pour que tout se passe dans d’excellentes conditions. Toutefois, comme le stipule l’arrêté ministériel du 19 juin, il est fortement recommandé de réduire les cérémonies dans le temps, car cela aidera à les organiser en toute sérénité et au profit de tous.
Pour les coûts, les agences des pompes funèbres sont appelées à adapter strictement leurs prix au service réellement rendu, sans surcoût, et ce, dans le respect total des restrictions ordonnées par les règlements en vigueur.